CSQ 1 Membre Professionnel
Biographie
L'artiste Sculpteur DeLeclerc est né le 18 novembre 1960 à Montréal. Il crée son nom d'artiste DeLeclerc pour se donner un nom unique alors que son nom personnel est très commun à cette époque. Il commence au cégep du Vieux Montréal à 17 ans en Arts Plastiques et dès ses 18 ans, il sait que ce domaine sera sa vocation de vie. Il poursuit des études à l’Université Concordia en spécialisation sculpture. De plus, il fait une certification en enseignement à l'UQAM en 1996. Dans les années 90 il obtient plusieurs bourses dont celle du Ministère des Affaires culturelles et internationales et un stage subventionné de l’OFQJ. En 1994 et 2002 il reçoit des prix à plusieurs concours de sculpture, et honorablement, en 2008, le premier prix de sculpture à la galerie Port-Maurice. En 1985 il démarre avec un autre artiste le groupe Métasculpture. Ce groupe de jeunes se réunissent dans un ancien pavillon à l'île Notre-Dame pour faire de la sculpture. Il créé aussi la fonderie dans l'édifice Cadbury pour que le groupe puisse développer des techniques de fonderie. L’artiste DeLeclerc participe à plusieurs évènements d'art public dont la création d'une sculpture monumentale à Saint-Jacques de Montcalm. Il se joint à des expositions collectives depuis 1994 et participe à quatre expositions individuelles au début des années 2000. Depuis 2010, DeLeclerc partage son temps entre la création de sculptures et l'enseignement des arts plastiques aux niveaux primaire et secondaire.
Démarche artistique
La sculpture est pour DeLeclerc une opportunité de concrétiser ses idées, de leur donner une forme et une présence dans l’espace que nous partageons. À la genèse de ces sculptures comme lors de la naissance de ses idées, il y a des formes connues, des réalités sur lesquelles nous trébuchons dans nos aléas quotidiens. Ce qu’il propose au spectateur c’est une alternative à ce qu’il a sous les yeux, une proposition subversive. De façon plus pointue et personnelle, c’est la fusion des métaux qui est au cœur de sa démarche. Il voit la métaphore d’une transformation intérieure qui s’ouvre sur la vie et qui aura d’abord été initiée par une sensibilité à ce qui l’entoure. Se retrouvant amalgamés dans le creuset, les métaux portent en eux des possibilités spectrales et infinies. Cette perte de forme et de corps que représente la fusion fait pour lui écho à ces détresses psychologiques momentanées que nous éprouvons tous et qui, dans un certain sens, nous liquéfient. Lorsque l’équilibre psychologique se rompt, il n’a d’autre choix que de toucher le fond pour espérer la résurgence d’un art plus intense. Cette phase aiguë lui permet la découverte d’un monde nouveau, plus lumineux et grandiose. À force de remettre le métal dans le creuset, de répéter les gestes de l’artisan, il a évolué et a gagné beaucoup intérieurement. La sculpture est devenue pour lui un cheminement qui se concrétise. C’est une spiritualité qui s’incarne dans la matière pour mieux rayonner, une façon pour lui de la partager.