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Biographie
Daniel Carbray a toujours aimé sculpter. Autodidacte, il a commencé par créer de petits personnages qui deviendront vite des caricatures. Sa première exposition remonte d’ailleurs à cette époque. Il a en effet le privilège de participer en 1984 au 21 ième Salon international de la caricature, dans l’ancien pavillon du Canada de l’Expo 67. Fort de cette expérience, il poursuit son exploration et découvre la sculpture sur neige. Les personnages sont alors grandeur nature et les sujets variés. Ce travail avec la neige, puis la glace et le sable lui permet d’apprendre à maîtriser les techniques et à mieux connaître et apprécier les matières. Dans les années ’90 et 2000, il participe à de nombreux événements au Québec mais aussi en France où il a pu sculpter notamment dans les Alpes. Avec le temps, le désir de jouer davantage avec les volumes et les formes et d’expérimenter de nouveaux produits l’a amené vers l’art abstrait. Daniel aime concevoir des pièces qui défient l’équilibre . Après avoir utilisé largement l’argile et le ciment, ses matières de prédilection sont aujourd’hui la résine, l’acier et l’acrylique. S’il connait bien le moulage, il ne produit dorénavant que des oeuvres uniques. On peut voir régulièrement son travail à la Maison des Arts de St- Faustin. Il expose aussi lors de concours d’artistes.
Démarche artistique
Tous les artistes ou presque vous diront qu’ils ne savent pas vraiment ce qui les amène à créer. Daniel Carbray n’est pas l’exception. Difficile de comprendre ce désir absolu de travailler la matière , de la sculpter et pourquoi de telle façon plutôt que de telle autre… C’est sans compter l’inspiration. D’où vient-elle en effet ? Daniel n’a pas toujours une idée précise de ce qu’il va créer quand il s’installe à sa table. Ses mains assemblent pour souvent « désassembler ». Parfois, l’alignement des tiges d’acier montrera le chemin au sculpteur… D’autres fois, la démarche se voudra plus facile et le tout sera construit aisément. A la base, il y a le plaisir de jouer avec les composants de ce qui sera l’oeuvre, de défier la « physique », de voir l’objet enfin prendre sa place dans l’espace et d’observer ses ombres sur les murs de l’atelier. Peut-il dire que ses mains font le travail avant que la tête n’ait entièrement pensé l’oeuvre ? Étrangement, oui.