Né en 1948 à Montréal, François Léveillé a baigné toute sa vie dans le monde des arts grâce à son oncle Louis Archambault, sculpteur international. Après une carrière dans l’enseignement, il suit une multitude de cours dans le domaine artistique pour trouver son médium de prédilection. Ancien grimpeur, il a toujours respecté et vénéré la montagne, la paix, les risques et surtout l’introspection qu’elle procure. Il sculpte la pierre depuis 2008 avec la même recherche. Il suit diverses formations en soudure, coupe de métal, fibre de verre, bronze avec des spécialistes et des artistes chevronnés. En 2009, il devient membre de l’Atelier 213 dont il est vice-président de 2011 à 2015. Il s'implique très activement dans différents volets de la vie de l’organisme. À partir de 2010 il présente ses oeuvres dans des expositions collectives dans des galeries, musées et jardins du Québec. Il est membre de l’Association des sculpteurs sur pierre de Montréal, du Conseil de la sculpture du Québec et de l’Atelier 213. Ses œuvres ont fait l’objet de publications : Divers-Cité, Musée des Maîtres et artisans du Québec ; Femmes inspirantes, ALPAP et Atelier 213

Depuis toujours, les émotions ont guidé les intérêts artistiques de François Léveillé. Ses inspirations sont multiples et le plus dénudées possible. Son imaginaire et la nature se marient souvent. Il recherche l’essentiel, le non-conventionnel. Les formes, les textures, le jeu des lumières l’attirent principalement. C’est un curieux qui aime expérimenter; que ce soit des matériaux, des techniques, des formes… Sa démarche est à son image: simple et complexe. La lecture de ses réalisations se limite rarement à une première perception. Il aime à penser que d’un regard à l’autre, d’un moment à un autre, l’observateur découvre un nouvel élément et qu’ainsi ses sculptures échappent au temps et se perpétuent dans une relation jamais terminée entre l’œuvre et celui ou celle qui la regarde. Il aime l’aspect énigmatique de l’art grâce auquel l’observateur et le créateur cherchent à entrer en communication. C’est cette complicité, cette complémentarité qu’il recherche. Comme plusieurs sculpteurs, il lui arrive parfois d’être ému devant une de ses réalisations. Une chose est certaine: il ne peut plus se passer de la sculpture. Il veut que ses œuvres émeuvent et soient une source, un rapprochement en constante évolution