Biographie
Jean-Yves Côté a fait ses études à l’École des Beaux-arts et détient une maitrise en Arts plastiques. Il a été enseignant dans ce domaine en école secondaire pendant 11 ans puis chargé de cours en art à l’UQAM pendant 24 ans.
Il a ensuite décidé de lancer sa propre entreprise Métaux Saint-Sauveur dont il est resté copropriétaire lors de sa retraite en 2013.
Tout au long de son cheminement professionnel, il s’est continuellement réservé du temps pour combler sa passion de sculpteur. Même avant sa retraite officielle, il a participé à des symposiums en France et au Mexique. Mais depuis sa retraite, il a repris le flambeau et relancé sa carrière d’artiste-sculpteur. Il a depuis participé à de nombreux symposiums: Lac-Mégantic, Boisbriand, Beauce Art l’international de la Sculpture et même sculpteur en résidence à la ville de Rosemère et à Longueuil. Il participe aussi à de nombreuses expositions chaque année et réalise certains contrats artistiques pour la ville de Granby.
Jean-Yves Côté est très impliqué auprès des membres du Conseil de la Sculpture du Québec en tant que conseiller pour certaines pratiques de travail reliées aux différents métaux.
Démarche artistique
En même temps que son environnement physique change, que les structures sociales, tant morales que techniques évoluent, Jean-Yves Côté ressent le besoin d’une recherche de nouveaux moyens d’expression, de méthodes récentes de réalisation et de présentation qui rendent compte de l’environnement social et technique en constante évolution.
Pour son propre épanouissement, il se doit d’accorder son tempo à son siècle de découverte, de se recycler dans la matière et dans le temps. Il va de soi que les règles du jeu sont de moins en moins restreintes et que les cadres de l’expression s’élargissent de plus en plus.
Extérioriser ainsi sa conception sculpturale, manipuler un matériau nouveau, y chercher une dimension nouvelle, voilà autant de préoccupations pour exprimer une intériorité, qui doit s’appuyer sur la grande diversité des moyens et en même temps s’en défendre.
Les moyens techniques, industriels de notre époque nous offrent les façons de réviser nos modes de vie. Avec cette pandémie qui afflige la majorité des artistes à l‘échelle de la planète, nos moyens d’expression diffèrent et la signification des contenus est complètement changée. La reconnaissance d’un changement climatique se reflète maintenant dans toutes les formes d’art public; nous devons participer au renouveau d’une harmonie entre l’observateur et le créateur.