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Biographie
François René Despatis L’Écuyer est un artiste multidisciplinaire originaire de la ville de Terrebonne. Il s’intéresse à l’installation, à la couleur et à la relation des œuvres à l’espace, à mi-chemin entre la sculpture et la peinture. Il a vécu durant deux ans en Europe, deux années qui ont constitué un tournant majeur tant personnel que professionnel. Il expose à de nombreuses reprises en Hollande à Amsterdam et Gouda ce qui a offert à sa carrière un tremplin vers ses aspirations. FrançoisRené s’intéresse à la médiation culturelle en plus d’être très impliqué dans sa communauté au sein de comités, de conseils d’administration et comme promoteur et animateur d’événements culturels. Il a reçu plusieurs bourses et prix et ses œuvres font partie de collections publiques et privées au Québec et à l’international.
Démarche artistique
Ma pratique en art visuel, à titre d’artiste en installation, est à mi-chemin entre la peinture et la sculpture : une fusion immersive. C’est cette recherche qui m’anime et à laquelle je me consacre. Dans mon processus de création, j’utilise l’innombrable pour exprimer ce que je ressens de l’ensemble, la multitude dans l’unité. Par la ligne, par diverses matières découpées, peintes, puis assemblées, je crée des œuvres en lien avec mes observations de la nature. Mes œuvres sont des horizons ouverts reflétés qui se dédoublent. Une dimension en suggère une autre, c’est un leitmotiv pour aller vers l’intérieur de la représentation, non pas une reproduction de l’observation, mais faisant partie d’un symbolisme qui permet d’aller plus loin. Dans mon développement comme artiste, j’arrive à une nouvelle conception de mon travail : l’installation. Je veux créer un ensemble immersif. Je veux que nous puissions habiter un tableau, s’y promener librement. Comme l’écrit Verlaine ; un paysage intérieur. Je compte utiliser l’espace comme médium de création, en l’intégrant à la vie quotidienne, donnant des occasions à tout le monde d’avoir accès à l’art. Depuis quelques années, je renouvelle ma pratique en faisant sortir le tableau du bidimensionnel pour qu’il occupe le même espace que nous. Le passage du 2D au 3D représente un réel changement de perspectives pour moi, autant pour la lecture de mes œuvres que dans leurs conceptions, en continuant de peindre des surfaces en les faisant sortir de la toile