Galina Stetco est née 1975, en Moldavie. Elle commence à fréquenter l’école des arts à l'âge de 10 ans et reçoit son premier diplôme à 13 ans. En 2000, elle obtient un diplôme en architecture de l’Université Technique de Moldavie, à Chishinau, capitale du pays. En 2003 elle émigre au Canada où elle vit depuis dans la région du Grand Montréal et depuis 2011 elle se consacre exclusivement à son travail de peintre et de sculpteur. Expatriée, elle s’active à recréer son territoire dans lequel elle puise toutes les ressources de l’invisible, de l’impalpable et néanmoins perceptible. Il en résulte des espaces intimes, simples et complexes, voire aériens qui embrassent la matière. Son art interroge donc le temps, cet insaisissable transformateur de toutes matières. Elle le fait avec une maîtrise magistrale d’où émane avec grâce et beauté un univers intime aux correspondances infinies avec sa vie, le spectateur et le monde. Quoi qu’en pense l’humanité, nous sommes tous d’une certaine façon dans le même espace. Ses matériaux de prédilection sont l’acrylique et l’huile pour la peinture, l’argile et les résines pour la sculpture. Galina Stetco parle le français, l’anglais, le roumain et le russe. Son travail se retrouve dans des collections privées au Canada, aux États-Unis et en Moldavie.

Stetco s’est donné comme mission artistique de faire émerger les aspects non révélés qui sommeillent dans les profondeurs de son être et qui façonnent, directement et indirectement, sa perception du réel. Lors de son processus créatif elle navigue à travers son inconscient d’où elle parvient à déchiffrer et à exprimer, via la peinture et la sculpture, ses sentiments et ses émotions. Ainsi, tels les explorateurs des Temps Anciens lancés dans l’inconnu, elle s’engage dans une aventure intérieure qui est à la fois la sienne et qui devient, par ricochet, la nôtre. Dans ce travail intime et solitaire Galina Stetco met à profit son expérience en architecture pour proposer des représentations de la forme qui combine à la fois la pensée figurative et la pensée abstraite comme une intention de souligner la pluralité d’une réalité non-linéaire. Sa quête ? Traduire, harmoniser les éléments par le savoir, l’intuition et la sensibilité, afin de rendre l’espace qu’occupe son être libéré de la tutelle temporelle. Pour ce faire, elle tend un fil; ce fil, c’est celui qui la relie à sa propre destinée. ’’ Je suis une autre. J'ai le sentiment que je me suis échappée du monde, du passé, même du présent, mais pas du futur. Je tiens quelque chose entre mes mains pour lequel je dois rester, pour demain. Pour ce qui me reste à faire. Quoi qu’en pense l’humanité. ’’