Biographie
Artiste et sculpteur d’origine belge, Maud Palmaerts est née au Québec en 1985. Son intérêt pour la création s’est manifesté dès son plus jeune âge alors qu’elle découvre la peinture et développe une attirance aiguë pour le langage des couleurs.
En 2003, elle obtient un diplôme en arts plastiques au collège Lionel-Groulx de Ste-Thérèse. Du 2D au 3D les œuvres se déploient davantage dans l’espace. En 2007 elle obtient son diplôme à la Maison des Métiers d’Art de Québec avec une spécialisation en sculpture. Elle poursuit ses études en arts visuels à l’UQAM depuis 2018. Ses recherches portent le souhait d’habiter l’espace par des créations d’intégration à l’architecture.
En 2008, elle participe comme représentante en sculpture à Brouage, en France, dans le cadre du projet « Traversiers des arts » pour le 400ième anniversaire de la ville de Québec. Ses réalisations monumentales commencent par la sculpture de bois dans les Laurentides puis en Gaspésie durant 4 années consécutives: « Romane » est installée à la mairie de Sainte-Anne-des-Monts. En 2014, elle participe au symposium « Hommage à Camille Claudel » à La Bresse en France. En 2015 et 2016, elle participe au symposium « Marcheur d’étoiles » à Lac-Mégantic.
En 2020, elle produit une œuvre permanente extérieure pour les jardins de la maison Hamilton de Rosemère. Elle continue de parfaire ses connaissances afin de créer un art intégré à l’environnement. Elle collabore avec des municipalités pour offrir des expériences d’art collectif.
Démarche artistique
Pour Maud Palmaerts, l’intention naît d’une volonté fougueuse de traduire l’indicible. L’oeuvre s’épanouit dans l’espace. La couleur sort de sa palette et cherche le contact direct à la lumière. Celle-ci donne vie aux sculptures grâce aux ombrages qu’elle crée et fait renaître les couleurs en leur accordant la transparence. La transformation est un jeu éphémère qui s’impose dans l’espace lorsque tout s’efface et se renouvelle à la fois.
De nature anthropomorphique, ses interventions formelles puisent fréquemment leurs origines au travers des questionnements liés à l’existence. Ses réalisations traitent généralement de la transformation même par la technique utilisée ou par la forme engendrée. D’un état à un autre et d’une réalité concrète à un espace incertain et inconnu, Palmaerts évoque le passage. Comme notre conscience qui se transforme, c’est dans la variété des matériaux, des formes et des textures, que l’artiste se laisse guider. Dans une course infinie autour du centre, en quête de l’essentiel, la sculpture naît comme une solution vers un contact plus direct avec le spectateur. Les métamorphoses s’imprègnent de vitalité. L’artiste cherche à traduire l’instant.
Les œuvres s’expriment en passant d’une dimension à une autre. Du 2D au 4D, dans un souci d’évolution, les dimensions se chevauchent. Palmaerts s’intéresse à l’essence même de toutes choses. La matière n’est qu’un véhicule pour l’esprit, l’essence, la présence. De l’intérieur vers l’extérieur, la matière devient vivante et empreinte de magnétisme.