Vincent Di Vincenzo, pseudonyme Vincent est sculpteur et peintre, canadien et français, né en France. Il est avant tout un autodidacte. Après un tour du monde d’un an, le destin est enclenché. Il repart en Thaïlande pendant un an où il aura en autre une approche de la calligraphie avec un moine bouddhiste. De retour en France il s’inscrit à des formations de maçon et ensuite de taille de Pierre à Angers. C'est le début de sa passion pour la sculpture. C’est vrai il maîtrise la pierre, mais il estime que ce n’est pas suffisant. Il s’envole pour le Québec. Ce périple le mènera chez Arto Tchakmaktchian (de l’académie royale des arts du canada). Il s’initie au portrait. Il épluche la bibliothèque d’art de l’UQAM (Université du Québec à Montréal) pour parfaire sa culture artistique. Le métal l’attire et Arto le convainc qu'il est fait pour la sculpture monumentale. Il prend des cours de soudures professionnelles, le soir à Montréal pendant des mois et il obtient un diplôme. Il veut accumuler un savoir technique pour élargir son champ de création: vitrail, peinture, moulage, modèle vivant, céramique etc... Il a travaillé plusieurs années comme praticien dans divers ateliers de sculpteurs professionnels. Il a été professeur de sculpture, pendant 5 ans, a l'école des Beaux-arts Sayde Bronfman de Montréal. Après plusieurs commandes privées de sculptures monumentales, il réalise sa première commande publique en France « Le bateau ivre d' Arthur Rimbaud » en acier corten d’une hauteur de 10 mètres. L’aventure se poursuit. Il travaille avec des architectes, et réalise des œuvres monumentales intégrées à l’architecture en France, et à l’étranger (Canada, en France, Allemagne, Suisse, Angleterre, États-Unis, Mexique, Costa-Rica, Japon, Russie, Inde, Croatie et Chine). Pour l’inauguration du Louvre-Lens en 2012, il installe 28 sculptures monumentales comprenant 45 éléments de la gare de Lens jusqu’à l’entrée du Louvre-Lens, cette exposition durera 2 ans. Ses œuvres sont présentes dans différents Musées et collections privées ou publiques à travers le monde (Canada, en France, Allemagne, Suisse, Angleterre, États-Unis, Mexique, Costa-Rica, Japon, Russie, Inde, Croatie et Chine). Le Musée du Touquet a acquis une sculpture qui fait partie du trésor national Français. Vincent a exposé pendant 11 ans plusieurs sculptures monumentales dans ce musée national Français. Il partage son temps de travail entre ses ateliers au Mexique et en France. Il est Membre de MDA “La Maison Des Artistes” Paris France et membre du conseil de la sculpture du Québec, Canada, et ancien membre de AIESM (association internationale de sculptures monumentales).

La mémoire est devenue un de mes thèmes récurent. Son effacement, sa persistance et les émotions qu’elle suscite. En peinture, je travaille sur la superposition de couches que j’efface par des moyens mécaniques ou chimiques, ne laissant apparaître que des parcelles de chaque peinture antérieure, comme la partie émergée d’un iceberg, recréant les émotions qu’elles évoquaient. En sculpture j’emploie souvent le métal pour exprimer ces émotions, en essayant de les saisir en une seule forme. Je travaille par addition et soustraction de matière et j´utilise de nombreuses patines. L’emploie de différentes techniques (peinture, dessin, sculpture d’atelier ou monumentale, vitraux, céramiques etc)... m’amène sur des chemins de traverse. En atelier, le but final est vague, jamais défini, toujours surprenant pour moi. Le « faire » est ce qui guide mon travail. Actuellement je travaille sur une série de sculptures en acier inoxydable ou acier corten que j'appelle "scripture": une écriture dans l'espace. Ces "scriptures" me permettent ainsi de concilier le volume (la sculpture elle-même) et le dessin l'ombre projetée au sol).